Un peu avant les règles, des symptômes désagréables peuvent apparaître et être source d’inconfort, comme des coliques, des maux de tête, une certaine irritabilité ou encore un sentiment de dépression. Tant de changements ont lieu dans notre corps qu’il devient difficile de les appréhender et de savoir comment réagir. Pour diminuer les effets négatifs du syndrome prémenstruel, l’alimentation est votre alliée pour mieux traverser cette période difficile.
À quoi est dû le syndrome prémenstruel?
La concentration en hormones dans notre corps varie tous les jours. C’est pour cette raison que nous, les femmes, passons par d’aussi nombreuses sautes d’humeur et sommes dérangées régulièrement par des inconforts physiques. Vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes?
L’une des hormones associée au syndrome prémenstruel et qui peut expliquer ces sautes d’humeur est la sérotonine, dont la production varie pendant le cycle. Produite en grande quantité, elle améliore l’humeur et contribue au bien-être. Lorsque sa concentration est faible, des troubles du comportement peuvent apparaître: mauvaise humeur, irritation, sentiment de dépression, augmentation de l’appétit (en particulier pour les aliments sucrés). Devinez où se situe votre taux de sérotonine en cas de syndrome prémenstruel? Au ras des pâquerettes. C’est pour cela que certaines femmes ressentent le besoin de manger davantage, de la tristesse, de l’anxiété, et ont tendance à pleurer plus fréquemment.
L’alimentation contre le syndrome prémenstruel
Toutes les femmes ne souffrent pas du syndrome prémenstruel. Chacune ressent les symptômes différemment, voir ne perçoit aucune différence. Commencez par essayer d’identifier les signaux que votre corps vous envoie. Tous les jours, pendant quelques minutes, prenez le temps de ressentir votre respiration, vos émotions et votre corps. Percevez-vous des douleurs ou une sensibilité accrue, plus importante que d’ordinaire? Alors peut-être que vous êtes en train de ressentir le syndrome prémenstruel. Notez la nature et l’intensité de ces troubles dans un calendrier et observez si leur intensité augmente lorsque vous vous rapprochez du jour de votre menstruation. Vous serez ainsi capable d’identifier les différentes phases pré-menstruelles et les symptômes qui les accompagnent.
C’est une excellente manière de mieux connaître notre corps et la manière dont il réagit. De cette manière, prévoyez les jours oú vous ressentirez plus de troubles, et évitez les réunions importantes tout en remettant les grandes décisions à plus tard. Respectez vos besoins, reposez-vous, prenez-soin de vous, passez du temps avec ceux qui vous sont proches.
L’un des facteurs qui contribue à faire empirer le syndrome prémenstruel est l’alimentation, notamment en cas de régime contraignant. Vous croyez faire cela pour votre propre bien, mais vous priver de certains aliments entraîne une augmentation des symptômes pré-menstruel comme l’irritation, les maux de tête et les troubles d’humeur. Il vaut mieux s’alimenter normalement sans restriction et en respectant ses sensations de faim, surtout à l’approche de la période prémenstruelle.
Au lieu de vous contenter d’une petite salade au dîner, essayez de ressentir vraiment quelle est votre faim et ce dont votre corps a besoin! Vous vous en porterez mieux.
“Ne mangez pas moins, mais mieux!” – Sophie Deram
Atténuer le syndrome prémenstruel grâce à une alimentation qui respecte vos besoins est un premier pas. Mais si vous ressentez des troubles trop importants, ou si ces troubles perdurent pendant la menstruation, consultez un médecin qui sera apte à vous prescrire un traitement adapté à votre cas particulier..
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